La stimulation n’a jamais été aussi importante. Mais encore faut-il savoir laquelle

Pendant des années, certaines choses fonctionnaient.
Un geste, une approche, un rythme — le corps répondait.
Il y avait une sorte de logique intime, connue, confortable.

Puis, à un moment donné… ça ne marche plus.

Et la réaction automatique, c’est souvent d’en faire plus.
Plus d’intensité.
Plus de pression.
Plus de durée.

Mais ce “plus” peut justement aggraver la déconnexion.

Ce n’est pas de quantité que ton corps a besoin.
C’est de clarté. De nuance. De différence.

Ce n’est pas un refus.

C’est une protection.

Quand les stimulations se répètent de manière continue, le système nerveux diminue leur importance.
Il s’agit d’un mécanisme d’adaptation — et dans la ménopause, il devient plus évident.

Les variations hormonales, la transmission nerveuse, la disponibilité émotionnelle, tout change.

Et avec ça, une vérité :
tu ne sais plus exactement ce qui te fait du bien.

Pas parce que tu as oublié.
Mais parce que ton corps a changé — et ta perception aussi.

Le désir ne disparaît pas.

Il change de forme.

Ce n’est plus un élan spontané.
C’est une construction.
Un chemin à parcourir, avec les bons repères.

Il ne s’agit pas de “se forcer” ou de chercher un résultat.
Il s’agit de redéfinir ce que signifie être touchée.
Et dans quelles conditions cela peut (re)devenir plaisant.

C’est ce que je propose dans ma méthode :

Un parcours sensoriel structuré, progressif, précis.
Avec des repères clairs : types de toucher, qualité de mouvement, rythme, positions.
Comme une partition.
On construit, on module, on varie.
Et là, quelque chose s’ouvre.

Références bibliographiques

  • Basson, R. (2001). Utiliser un autre modèle de réponse sexuelle féminine pour aborder les troubles féminins. Journal of Sex & Marital Therapy, 27(5), 395–403.
    ➝ L’un des textes fondateurs du modèle du désir sexuel réactif — une clé pour comprendre les changements dans la sexualité des femmes à la ménopause.
  • Levine, P.A. (1997). Réveiller le tigre : guérir le traumatisme. Éditions Le Souffle d’Or.

➝ Donne des repères clairs sur la neuroperception, le rôle du stress dans l’anesthésie sensorielle, et les moyens sûrs de restaurer les sensations corporelles.

  • Porges, S.W. (2011). La théorie polyvagale. Paris : Éditions Sully.
    ➝ Théorie neurophysiologique essentielle pour comprendre pourquoi le système nerveux ferme certaines perceptions — et comment créer des conditions de sécurité pour les réactiver.
  • Doidge, N. (2007). Les étonnants pouvoirs de transformation du cerveau. Paris : Belfond.
    ➝ Explore comment la répétition d’un stimulus sans variation crée une “habituation sensorielle” — et comment le contraste peut réveiller les circuits du plaisir.
  • Fisher, H. (2004). Pourquoi nous aimons : la nature et la chimie de l’amour. Paris : Robert Laffont.
    ➝ Décrit les circuits distincts du désir, de l’attachement et du plaisir — et leur évolution dans la deuxième moitié de la vie.

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Cristiana Bolli

Spécialiste en neuroplasticité appliquée au corps féminin, avec plus d'une décennie d'études et de pratique clinique, Cristiana a créé une approche qui intègre la santé hormonale, l'écoute somatique et la vitalité sensorielle.

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