Le désir sexuel spontané a disparu — et personne n’explique pourquoi

De nombreuses femmes constatent qu’après la périménopause et la post-ménopause, le désir sexuel spontané — celui qui surgissait sans prévenir, comme une étincelle — semble s’éteindre.
Ce n’est pas un choix. Ce n’est pas un manque d’intérêt. C’est une conséquence directe de l’effondrement sensoriel qui accompagne cette période de la vie.
La Dre Mary Claire Haver (The New Menopause, 2023) explique que la chute des œstrogènes et de la progestérone modifie la fonction dopaminergique du cerveau, réduisant la sensation de récompense associée au toucher et aux stimulations sexuelles. « Ce n’est pas un manque d’envie », précise-t-elle, « mais un changement physiologique qui limite la capacité à ressentir du plaisir de façon spontanée. »
La gynécologue Jen Gunter (The Menopause Manifesto) ajoute que ce phénomène n’est pas seulement physique. Le cerveau, qui intègre le stimulus, l’attente et la réponse émotionnelle, ne réagit plus de la même manière. La femme peut avoir envie dans sa tête — « je veux de l’intimité » — mais le corps ne suit pas.
Amanda Thebe (Menopocalypse) souligne que l’activité physique et certaines techniques sensorielles peuvent aider à réactiver les circuits du plaisir. Mais l’objectif n’est pas de “forcer” le désir. C’est d’apprendre au corps à répondre de nouveau, de façon progressive et sécurisée.
Louise Newson rappelle que le traitement hormonal peut redonner une partie de la sensorialité, mais que ce processus est toujours individuel et graduel.
Alors, quelle est la bonne nouvelle ?
Si le désir spontané diminue, le désir réactif reste intact — et parfois même plus riche qu’avant. Concrètement : si autrefois le corps s’excitait “tout seul”, il a désormais besoin d’un signal. Et quand ce signal arrive — un geste, un regard, une présence —, le corps répond. Une fois engagé, il peut aller plus loin, avec plus de constance et plus de plaisir.
C’est précisément là que mon approche entre en jeu : avec des techniques neurosensorielles et neuroprotectrices, on peut entraîner le corps à répondre plus vite, plus clairement et plus intensément à ce qui lui fait du bien. Ce qui semblait perdu retrouve un chemin.

Si vous vous reconnaissez dans ce scénario et souhaitez comprendre comment réactiver votre intimité sans pression, à votre rythme, contactez-moi via WhatsApp

Referências bibliográficas:
Mary Claire Haver, The New Menopause (2023) — impact hormonal et continuité de la vie intime.

Jen Gunter, The Menopause Manifesto (2021) — désir, douleur et réponses sexuelles pendant la transition hormonale.

Amanda Thebe, Menopocalypse (2020) — santé, énergie et sensorialité à la maturité.

Louise Newson, The Definitive Guide to the Perimenopause and Menopause (2023) — traitement hormonal et vitalité.

Lisa Mosconi, The Menopause Brain (2024) — neurosciences du cerveau féminin et plasticité sensorielle.

Basson, R. Using a Different Model for Female Sexual Response (2001) — modèle du désir réactif féminin.

Image de Cristiana Bolli

Cristiana Bolli

Spécialiste en neuroplasticité appliquée au corps féminin, avec plus d'une décennie d'études et de pratique clinique, Cristiana a créé une approche qui intègre la santé hormonale, l'écoute somatique et la vitalité sensorielle.

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Spécialiste en neuroplasticité appliquée au corps féminin, avec plus d'une décennie d'études et de pratique clinique, Cristiana a créé une approche qui intègre la santé hormonale, l'écoute somatique et la vitalité sensorielle.

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