C’est la période du climatère, de la périménopause ou de la post-ménopause — des phases marquées par des bouleversements hormonaux profonds, mais aussi par une surcharge émotionnelle, professionnelle et familiale.
Et c’est précisément à ce moment-là que de nombreuses femmes me contactent.
Elles ne sont pas perdues. Ni désorganisées.
Elles sont, dans la plupart des cas, trop épuisées pour encore ressentir.
Dans plus de 700 cas accompagnés ces dernières années, un schéma s’est répété avec clarté:
Ce phénomène apparaît très souvent chez des femmes à haute performance:
cheffes d’entreprise, médecins, cadres supérieures, sportives, consultantes, gestionnaires de patrimoine.
Des femmes habituées à fonctionner à haut niveau.
Responsables, efficaces, disponibles — même sous pression intense.
Beaucoup ont évolué dans des milieux professionnels masculins.
Elles ont appris à durcir. À fonctionner en mode rationnel. À couper ce qui est perçu comme »faiblesse ».
Et dans ce processus, elles ont déconnecté l’écoute du corps.
Leur corps n’était plus qu’un véhicule — pour porter le cerveau et performer dans le sport.
Jusqu’au jour où… il a lâché.
Silencieusement, il a cessé de répondre.
Un effondrement sans nom
Cet état ne figure pas toujours dans les analyses médicales.
Mais il est perceptible dans le quotidien:
Et pourtant, la femme continue de fonctionner.
Elle travaille, gère, prend des décisions.
Mais avec un volume émotionnel réduit.
Ce n’est pas une dépression.
Ce n’est pas »juste » un problème hormonal.
C’est un système nerveux en mode protection.
Le rôle du stress chronique
Lorsque le corps reste en état d’alerte prolongé, il privilégie la survie, pas le plaisir.
Le cortisol, hormone du stress, lorsqu’il est produit en excès, bloque les circuits du bien-être.
Il réduit l’action de neurotransmetteurs comme la dopamine et l’ocytocine, essentiels au désir, à la motivation et au lien affectif.
Et dans la transition hormonale — avec la chute des œstrogènes, de la progestérone et de la testostérone — le tableau s’accentue.
Le système nerveux, surchargé, éteint ce qui n’est pas vital.
Résultat: on se déconnecte. Sans s’en rendre compte.
Ce que la science sait (depuis longtemps)
Cette approche n’est pas nouvelle.
Dès les années 1950, la neuroplasticité est étudiée comme une stratégie de récupération dans des cas extrêmes :
Longtemps ignorée par la communauté scientifique, l’idée d’un cerveau adulte malléable a pourtant été confirmée.
Aujourd’hui, il est prouvé que le système nerveux peut se reprogrammer — si on lui fournit les bons signaux, au bon rythme.
Ce que je propose ici est une application concrète et quotidienne de ces principes.
Un neurohacking sensoriel, sans magie ni promesse irréaliste.
Juste du corps, de la cohérence et de la méthode.
Ce que j’ai appris sur le terrain
Dans les plus de 700 parcours que j’ai accompagnés, j’ai vu des femmes épuisées émotionnellement, mentalement et sensoriellement…
Et pourtant en bonne santé physique.
En appliquant ces mêmes principes utilisés dans les cas de réhabilitation lourde — mais adaptés au quotidien de femmes actives, les résultats sont remarquables.
Je ne suis ni médecin, ni chercheuse.
Mais je travaille à partir d’expériences tangibles — et d’une méthodologie que j’ai développée par nécessité, pour moi d’abord.
Quand plus rien ne fonctionnait. Quand moi aussi, j’étais coupée de toute sensation.
Le corps fermé. La joie éteinte.
Et aucune solution à l’horizon.
Comment le corps peut réapprendre à ressentir
Le premier pas: montrer au système nerveux qu’il n’est plus en danger.
Cela ne se fait pas par la volonté.
Mais par une nouvelle forme de communication entre corps et cerveau.
Quand on applique les bons ajustements — avec sécurité et précision — le corps se remet à produire des hormones du plaisir.
Pas de manière magique.
Mais par activation naturelle des circuits de récompense.
C’est le fondement de la démarche neurosomatique que j’utilise aujourd’hui.
Referências Bibliográficas
Spécialiste en neuroplasticité appliquée au corps féminin, avec plus d'une décennie d'études et de pratique clinique, Cristiana a créé une approche qui intègre la santé hormonale, l'écoute somatique et la vitalité sensorielle.
Spécialiste en neuroplasticité appliquée au corps féminin, avec plus d'une décennie d'études et de pratique clinique, Cristiana a créé une approche qui intègre la santé hormonale, l'écoute somatique et la vitalité sensorielle.